Documentation : Investissements dans la Marine royale canadienne (MRC)
La MRC conservera son rôle de marine hauturière, apte à opérer en haute mer partout dans le monde et de mener toute la gamme des opérations maritimes, qu’il s’agisse d’interventions humanitaires, de secours aux sinistrés ou d’opérations de combat. Offrant une projection rapide, résiliente et souple de puissance maritime partout dans le monde, le groupe opérationnel naval est une équipe entièrement réseautée, déployable dans le monde entier et tactiquement autonome. Le groupe comprend jusqu’à quatre navires de combat et un navire de soutien et comporte son propre personnel de commandement à bord ainsi que des aéronefs maritimes. Il s’agit toujours du principal concept opérationnel de la MRC. Les groupes opérationnels navals sont en mesure de participer à un large éventail de missions, de façon indépendante ou en collaboration avec les forces alliées.
L’environnement de sécurité actuel exige du Canada qu’il ait une Marine conçue et structurée pour fonctionner dans certaines des conditions océaniques les plus extrêmes; en réseau et interopérable avec nos partenaires et alliés; en plus d’être organisée et d’avoir la taille nécessaire pour projeter une puissance réceptive et efficace au large des côtes canadiennes.
Grâce à la politique Protection, Sécurité, Engagement, le gouvernement offrira les capacités dont la MRC a besoin pour affronter les défis de demain en matière de défense et de sécurité, tant au pays qu’à l’étranger, et s’acquitter des tâches attendues d’une marine moderne.
Nous :
- remplacerons la flotte de navires de surface grâce à des investissements dans 15 navires de guerre de surface canadiens. Pendant un an, la Défense a fait une réévaluation des coûts des navires de guerre de surface. Des entreprises privées et des experts étrangers, comme les Forces navales des États-Unis, ont entre autres participé à cette étude. Selon celle-ci, le coût estimé des 15 navires sera de 56 à 60 milliards de dollars. La nouvelle politique nous permettra de mettre de côté les fonds nécessaires pour obtenir l’ensemble des navires dont la Marine a besoin pour offrir les capacités requises dans l’ensemble des opérations. Ces navires uniques remplaceront les destroyers de classe Iroquois et les frégates de classe Halifax, et seront en mesure de contrer les multiples menaces en haute mer et dans l’environnement côtier très complexe;
- acquerrons des systèmes de renseignement, de surveillance et de reconnaissance nouveaux ou améliorés, des armes modernes et des systèmes supplémentaires pour les plateformes actuelles ou futures qui offriront des capacités maritimes offensives et défensives plus efficaces;
- mettrons à niveau les torpilles légères transportées par les navires de surface, les hélicoptères maritimes et les aéronefs de patrouille maritime;
- moderniserons les sous-marins de classe Victoria – une capacité vitale tant pour la défense du Canada et la protection des ressources navales pendant les opérations de déploiement, que pour assurer les capacités de contrôle furtif de l’espace maritime et d’interdiction des mers.
Et, comme nous l’avons déjà annoncé :
- deux navires de soutien interarmées – essentiels à la mobilité des forces maritimes, qui permettront les déploiements internationaux à long terme. Ces navires assureront des capacités de réapprovisionnement de fournitures, comme la nourriture, l’eau fraîche et la munition, de même qu’une capacité de transport maritime et l’amélioration du soutien des forces à terre;
- cinq à six navires de patrouille extracôtiers de l’Arctique – augmenteront considérablement les capacités des FAC ainsi que la présence sur les côtes de l’Arctique, de l’Atlantique et du Pacifique. Ces navires amélioreront aussi la capacité de la MRC d’exercer et de renforcer la souveraineté dans l’Arctique. Ils offriront également une capacité opérationnelle dans le Nord, plus tard dans la saison navigable de l’Arctique, entre juin et octobre.
Le gouvernement fournira 17,5 milliards de dollars selon la méthode de comptabilité d’exercice (53,5 milliards selon la comptabilité de caisse) pour financer des projets de matériel pour la MRC au courant des 20 prochaines années. Cela comprend :
- une somme de 2,9 milliards de dollars sur les prochains 20 ans pour deux nouveaux investissements en matériel pour la MRC afin de remplacer des composantes désuètes des systèmes actuels et d’améliorer la capacité de la MRC à faire face aux menaces sous-marines évolutives;
- une somme de 14,6 milliards de dollars sur les 20 prochaines années pour entièrement financer des projets de matériel prévus.
Cette politique prévoit également un financement permettant à la Marine d’obtenir l’ensemble des 15 navires de combat de surface canadien nécessaire pour fournir une capacité dans toute la gamme des opérations. La Défense a réalisé un examen d’un an pour réévaluer et établir de nouveau les coûts relatifs aux navires de combat de surface. Ce processus a compris la participation de cabinets du secteur privé ainsi que d’experts mondiaux, comme les Forces navales des États-Unis. Selon cet examen, la Défense a estimé que le coût des 15 navires est entre 56 et 60 milliards de dollars. Une bonne partie de ces fonds seront dépensés après la période de 20 ans couverte par cette politique.
Nouveaux investissements dans la Marine royale canadienne (MRC)
Série | Description des projets |
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1 | Prolongation de la durée de vie des sous-marins – Modernisation des systèmes de combat des sous-marins de la classe Victoria afin de pouvoir continuer les opérations jusqu’aux années 2040, et pour répondre aux menaces modernes d’adversaires. |
2 | Mise à niveau des torpilles légères – Remplacement des composantes désuètes des torpilles légères actuelles utilisées par la MRC et l’Aviation royale canadienne, ce qui améliora la capacité de répondre à des menaces sous-marines globales en constante évolution. |
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